Une seconde IPA, car j’avais bien apprécié la première. Brassée cette fois-ci avec un Kit Muntons de 3 kg. Je suis parti sur la variante Troop de la recette, donc j’ai rajouté un kilo de sucre blanc. D’où le taux d’alcool final de 6.2%.

La bière a passé 24 jours de fermentation primaire avant la mise en bouteille car j’avais l’impression que la fermentation de s’arrêtait pas…

J’aurais mieux du m’écouter car, effectivement, la fermentation n’était pas arrêté. J’aurais du attendre encore plus longtemps. Résultat elle a aussi continué en bouteille et la bière était bien trop mousseuse. Style Coca-Cola…

Finalement, après un mois j’ai éventé les bouteilles 24h, puis recapsulé, et le verdict était plutôt positif. Une bière forte, bien amère, mais agréable à boire si on aime cela…

Troisième Weizen ! Brassée comme la précédente aurait du l’être : c’est à dire avec un extrait de malt de blé… J’ai utilisé la levure lavé de la cuvé précédente, pour économiser un pack de Weihenstefan à 10 CHF.

Les premières dégustations sont décevantes, la bière n’a pas de gaz. Me serais-je loupé quelque part ?

Je décide de laisser la bière au chaud pendant quelques temps (finalement 3 mois !), en me disant qu’il n’y avait peut-être pas suffisamment de levures résiduelles dans la bière pour pouvoir correctement faire la refermentation en bouteille. Et finalement, çà semble avoir été la solution du problème : en mars 2014, cette bière est une bonne blanche.

Après les cuvées précédentes, j’avais l’intention de me diriger vers un style de bière Nord-Américaine classique. J’ai tenté le Kit Canadian Ale de Munton’s. C’est supposé être une bière très digeste et facile à boire. Pour accentuer le style Nord-Américain, j’avais décidé de houblonner à cru (c’est à dire : rajouter directement du houblon dans la cuve pendant la fermentation secondaire) avec du Cascade. Ce houblon fleure bon le citron !

J’ai fait un brassage avec une forte ébullition qui a débordé. Je ne me ferais plus prendre par cela. J’ai aussi choisi l’économie en ajoutant les levures sèches qui venait avec le Kit.

Verdict : Le résultat est surprenant. Clairement la meilleure bière que j’ai brassé. Je tombe amoureux du houblon Cascade. L’arôme et le goût est vraiment sympa et très différent de ce qu’on a l’habitude de boire en Suisse. Cette bière a fait l’unanimité… et les 19,25 litres n’ont pas duré.

A refaire très vite !

Quatrième cuvée, seconde Weizen ! Cette fois-ci, réalisée avec un Kit Muntons Connoisseurs Wheat Beer. Comme je n’avais que de l’extrait de malt d’orge, et non de blé, j’ai du me contenter de cela. Encore une fois, j’ai utilisé la fameuse levure liquide Weihenstefan Weizen.

Pour la première fois, j’ai choisi de faire une fermentation en deux étapes :

• Une fermentation primaire destinée à faire chuter la densité avec un max de levure. Entre 3 et 7 jours.
• Une fermentation secondaire à terminer complètement la fermentation. Le but étant de pouvoir ôter toutes les levures qui se sont laissées tomber au fond de la première cuve de fermentation. Plus long entre 7 et 14 jours.

Attention, il ne s’agit pas d’une double fermentation ! Ceci permet de réduire la quantité de levures inactives dans la cuve, et donc de réduire le nombre de levures à la mise en bouteille. La première Weizen avait ce goût prononcé de levure, et je voulais voir si cette technique pouvait l’éviter.

Cette seconde cuvée a bien gommée les défauts de la première. Gustativement on est assez proche d’une Weizen classique. Visuellement, il manque une belle mousse, mais la couleur est parfaite.

La première IPA que j’ai faite ! J’ai acheté le Kit chez BrauUndRauchshop. Cette fois-ci j’ai utilisé de l’eau adoucie, mais honnêtement, je n’ai pas vu de différence. Cela dit mon seul point de comparaison est avec les deux premières cuvées qui sont ne sont pas du tout du même style. J’ai utilisé une levure liquide Wyeast American Ale II.

Je me suis aussi rendu compte quelques semaine plus tard que pendant le brassage j’avais utilisé (par erreur) de l’extrait de malt de blé (Weizen)  et non d’orge (Gersten). Et çà se sentait légèrement, au niveau des yeux d’abord, avec une bière assez trouble et au goût. Le coté floral du bouquet était impressionnant. L’amertume n’était pas si violente, même pour les gens qui n’ont pas l’habitude des IPAs.

C’est une bière qui s’est très rapidement bue…

Second Kit acheté directement chez SIOS, pendant ma visite en suisse alémanique Le boss m’a conseillé d’utiliser la levure du kit, car il ne trouvait pas qu’une levure liquide Wyeast (surtout vu le prix) ajoutait beaucoup de style à cette bière. Je l’ai écouté… C’est un Kit « particulier » qui vient directement avec 3 kg d’extrait de malt houblonné liquide. On n’a donc pas besoin de rajouter d’extrait de malt ou de sucre blanc (sauf si on veut forcer la production d’alcool).

Le résultat de cette bière fut décevant. Je n’ai pas vraiment compris ce qui a posé problème. Dès le départ, les levures du kit ont présenté un manque flagrant d’activité, et n’ont jamais vraiment réussi à faire chuter la densité (le taux de sucre). J’ai tenté de sortir 16 bouteilles après 10 jours, puis le reste environ 14 jours plus tard. Au mieux, la densité est tombée à 1018 ce qui est vraiment élevé.

Gustativement, les premières bouteilles sorties oscillaient entre amertume et sucre (normal car seule la moitié du sucre a été consommée par les levures). Les suivantes, après une très longue maturation, pouvait être considérées comme buvable.

Au 10 octobre 2014 soit plus d’une année plus tard, je n’ai toujours pas réessayé de faire de Stout…

La toute première cuvée ! Brassée avec Xavier, un 6 juillet, une fois que les enfants furent couchés. Les femmes étant sorties pour la journée entière.

J’ai choisi de commencer avec une Weizen, c’est à dire une bière qui est brassée avec du malt de blé. J’ai donc aussi rajouté aussi de l’extrait de malt de blé pour arriver à 2.7 kg de matière. Suite à une visite dans les locaux de SIOS.ch, sur conseil du Boss, j’ai aussi choisi de mettre une levure liquide Wyeast Weihenstefan Weizen. Cette souche de levure est responsable des arômes typiques de banane ou de clou de girofle qu’ont certaines Weizen, comme la Franziskaner.

Au final, une semaine après la mise en bouteille, on pouvait déguster cette bière avec plaisir. Au nez, dans le noir,  on savait que c’était une Weizen ! Au goût, on notait encore la présence de levure, un coté « pain pré-cuit ». Quelques semaines de maturation plus tard, les arômes banane avaient plus ou moins disparus en bouteille. Cette bière a finalement assez mal vieilli.

Mais pour une première, c’est une réussite ! Vingt ans après la première expérience, j’ai enfin produit quelques chose de buvable.