Recette brassée sous les ordres d’Anto, avec la bénédiction d’Anto, à l’aide d’Anto, et finalement pour le gosier d’Anto.

Recette

Toujours dans mes variations autour de mon clone de Dead Pony… pas encore goutée.

Recette

Caractéristiques

• Brassée le 5 mai 2016
• Fermentation primaire 4 jours, secondaire 18 jours
• Mise en bouteille le 27 mai 2016
• Style : American Pale Ale (APA)
• Taux d’alcool :  5,1%
• Amertume : 39 IBU
• Gravité : Avant fermentation 1049 , après 1010
• Quantitée : 58l
• Capsule : bleu foncée

Bière dans le style California Common, à savoir une ambrée avec un corps malté légèrement  caramelisée et une bonne amertume sur le végétal provenant du houblon Northern Brewer.

Ce style se caractérise aussi par sa méthode de fermentation très particulière : on utilise en effet une levure Lager, mais on la fait fermenter à la température d’une Ale (19°C au lieu de 14°C).

Au final, on a une bière très « clean »… comme les lagers d’une manière générale, dont le malt ressort particulièrement bien, avec pleins d’arômes et un bon équilibre.

La recette

Caractéristiques

• Brassée le 7 février 2016
• Fermentation primaire 10 jours, secodaire 30 jours
• Mise en bouteille le 21 mars
• Style : California Common
• Taux d’alcool :  devrait cogner assez fort
• Amertume : 65 IBU
• Gravité : Avant fermentation 1063 , après 1016
• Quantitée : 58l ?
• Capsule : jaune

Attention, ca c’est du lourd ! Depuis le brassin n°2 (oui ! oui !), je n’ai jamais refait de Stout, à savoir de bière noire, dont le plus fameux example est bien sûr la Guiness. Ce brassin 31, c’est une vraie Imperial Stout : une couleur bien noire, beaucoup de sucres provenants de différents malts avant fermentation, beaucoup de sucres résiduels après fermentation, et donc un fort taux d’alcool compensé par une douceur maltée.

Pour arriver à ca, j’ai acheté des malts noirs torréfiés, et des céréales brûlées : j’en ai mis environ 1,2 kilos. Le reste, c’est mon malt d’orge clair habituel, et il y en a 13,2 kg. Il y a aussi un peu de seigle et du blé. Au total, on arrive à 16,5 kg de grains, ce qui est assez énorme par rapport au 12 kg que je mets en général.

En plus de cela : au lieu de faire 45 litres, je n’en fait plus que 33 litres (rien à voir avec les vinyles). Résultat: mon moût est bien concentré. Au final la bière devrait titrer dans les 12° alc. vol. …

Pour vous donner une idée, pour évaluer le taux d’alcool dans la bière, je mesure le taux de sucre initial et le taux de sucre final. Plus la différence entre les deux est grande, et plus il y a de sucre qui a été converti en alcool. Forcément, plus le taux de sucre initial est élevé et plus il y a de chance de produire beaucoup d’alcool. Je mesure le taux de sucre avec un densimètre gradué en degré Plato (de 0°P à 20°P). Normalement je démarre entre 12°P et 16°P. Lorsque j’ai mesuré le taux initial de cette bière, le densimètre flottait bien au dessus de la marque maxi de 20°P ! Première fois que je visais une densité initiale si élevée.

Une multicéréale pour le p’tit-déj 😉

Je suis reparti sur la base de ma recette de Witbier qui avait été bien appréciée (la 19, puis la 23). J’ai tout de même apporté 4 modifications :

• L’utilisation de malt de seigle et de flocon d’avoine pendant le brassage. En plus du malt d’orge, du malt de blé et des flocons de blé, que j’utilisais déjà.
• L’utilisation d’une levure Weihenstephan Weizen typique des blanches allemandes, bien que le style Witbier ne soit pas du tout dans l’esprit allemand.
• Une température de fermentation assez basse, vers 17,5°C.
• Des houblons différents : du Hallertau Blanc pendant l’ébullition et un dry hopping au Cascade directement dans la cuve.

Verdict : pas encore testé gazeux, mais prometteur juste avant embouteillage.

Caractéristiques

• Brassée le 3 janvier 2016
• Fermentation primaire 4 jours, et 5 jours de cold crash
• Mise en bouteille le 16 janvier 2016
• Style : Witbier
• Taux d’alcool :  5,4%
• Amertume : 14 IBU
• Gravité : Avant fermentation 1050, après 1010.
• Quantitée : 55l ?
• Capsule : Bleu ciel

J’ai eu l’opportunité récemment des bières avec un monstre coté résineux (pin). Vu que j’ai adoré, j’ai fait des recherches sur comment atteindre cet effet. Il semblerait que cela vienne de l’utilisation massive de houblon. J’ai donc tenté une recette maison.

Il y a exactement 20g de houblon pour chaque litre de bière. C’est une quantité assez extrême en soi, et ca en fait la bière la plus chère que je n’ai jamais produite.

Verdict : c’est pas exactement ce que je voulais, mais déjà, en fût à la pression elle était très bonne. Et j’ai eu l’occasion d’en tester en bouteille récemment et c’est une tuerie. Au nez un arôme dément de houblon, et au goût, malgré une amertume prononcée, on goûte parfaitement le malt. Le coté résineux ressort quand même un peu, mais finalement pas tant que ca.

On se souvient de cette bière… A mon goût la meilleure que j’ai jamais faite. Ale en redemandait, donc hier soir, j’ai cédé. Cette fois-ci j’avais tous les houblons utilisés par BrewDog : Mosaic, Citra et Simcoe.

J’ai pu aussi tester mon nouveau variateur de fréquence qui m’a crée quelques cheveux blancs car il parasitait mon système… Mais rien de grave : malgré cela, il m’a vraiment simplifié la vie.

Dead Pony IPA II